Après un mois d’avril difficile, les marchés boursiers ont repris leur élan en mai. Voici un résumé des principaux événements qui ont influencé les marchés.
Évolution mensuelle du marché
En mai, les actions ont augmenté et les rendements des obligations ont chuté suite à de meilleures nouvelles sur l’inflation aux États-Unis, récupérant ainsi une partie des pertes d’avril. Le rendement du marché a continué de s’étendre au-delà de la technologie vers d’autres secteurs et les bénéfices des entreprises ont continué à être robustes. Depuis le début de l’année, les actions américaines, canadiennes et mondiales sont toujours en territoire positif.
Le marché du travail du Canada a enregistré une forte hausse de 90 000 emplois, soutenu par la croissance démographique. Cependant, le taux de chômage est demeuré inchangé à 6,1 % et la croissance des salaires a ralenti à 4,7 %, soit le rythme le plus lent depuis juin 2023. Bien que les données sur l’emploi soient encourageantes, l’ensemble des données demeure cohérent avec un marché du travail en phase d’assouplissement. Aux États-Unis, le marché du travail a finalement montré des signes de rééquilibrage. La croissance de l’emploi a ralenti, le taux de chômage a augmenté et la croissance des salaires s’est modérée, dissipant ainsi les craintes d’une reprise de l’activité et d’une hausse de l’inflation.
La Chine a annoncé une émission d’obligations de 1 billion de yuans (environ 190 milliards de dollars canadiens). En outre, le gouvernement a dévoilé un plan visant à stimuler le marché immobilier chinois. Ce plan comprend la réduction de la mise de fonds minimum et la suppression du plancher du taux hypothécaire. Il fournit également 300 milliards de yuans (environ 57 milliards de dollars canadiens) de financement de la banque centrale pour aider les entreprises soutenues par le gouvernement à acheter des stocks auprès des promoteurs afin de créer des logements abordables.
L’inflation aux États-Unis a chuté pour la première fois cette année, un soulagement bienvenu pour les investisseurs et la Fed. L’IPC était de 3,4 %, en baisse par rapport à 3,5 % à la fin du premier trimestre de l’année 2024. Bien que prometteuse, l’inflation de base, qui inclut les produits alimentaires et l’énergie, reste persistante et pas suffisamment basse pour que la Fed puisse envisager des réductions de taux. Comme prévu, la Fed a maintenu les taux inchangés dans la fourchette de 5,25 à 5,5 %. Le président de la Fed, M. Powell, a déclaré que la politique actuelle serait nécessaire pour une période plus longue que prévu initialement, mais qu’elle s’avérerait suffisamment restrictive avec le temps.
L’IPC canadien est passé de 2,9 % à 2,7 %, restant dans la fourchette de 1 à 3 % de la Banque du Canada, proche de son objectif d’inflation de 2 %. La chute des prix des aliments, des services et des biens durables a été le principal moteur, bien que les prix de l’essence soient restés élevés. La prochaine annonce des taux de la Banque du Canada est prévue pour le 5 juin.
L’inflation japonaise a également continué à ralentir, bien qu’elle reste au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque du Japon, ce qui signifie qu’elle pourrait envisager de nouvelles mesures stratégiques.
Les données sur l’inflation ont également été publiées au Royaume-Uni, avec un IPC global de 2,3 %, soit juste au-dessus de l’objectif de 2 % de la Banque d’Angleterre (BoE). Cependant, l’inflation des services, une mesure clé pour la Banque d’Angleterre, demeure élevée à 5,9 %. Les données du PIB du Royaume-Uni ont également été publiées, indiquant que l’économie a rebondi après avoir connu une récession au cours du deuxième semestre de 2023. Le PIB du premier trimestre 2024 a été de 0,6 %, le rythme de croissance le plus élevé depuis le premier trimestre 2021. La Banque d’Angleterre a maintenu son taux d’escompte à 5,25 %. Le gouverneur Bailey a déclaré qu’il était probable que la Banque d’Angleterre devra abaisser les taux au cours des prochains trimestres et rendre sa politique moins restrictive que les taux actuels du marché.
Comment cela affecte-t-il mes placements?
L’inflation et les réductions de taux anticipées continuent de guider les marchés. Les banques centrales surveillent l’inflation et les indicateurs économiques sous-jacents pour évaluer le moment propice pour les baisses de taux. La performance du marché s’est élargie au-delà de la technologie vers d’autres secteurs, ce qui, associé à de solides bénéfices des entreprises, reflète une économie résiliente. Les investisseurs ont également consolidé les gains réalisés au cours du premier trimestre et adopté une position légèrement plus défensive. La volatilité fait partie intégrante du processus d’investissement, mais il y a peu de raisons de prévoir un ralentissement important.
Quelle que soit la position que nous occupons dans le cycle du marché, il est important d’adopter une méthode d’investissement disciplinée et de rester concentré sur vos objectifs à long terme. Cette stratégie vous permet de ne pas vous laisser influencer par vos émotions en matière d’investissement, généralement en achetant à prix élevé et en vendant à prix bas, comme le font de nombreux investisseurs. Le suivi et la révision continus de votre portefeuille permettent également de s’assurer que celui-ci reste sur la bonne voie.
Nous demeurons disponibles pour répondre à vos questions et s’assurer que votre stratégie en place soit toujours d’actualité en fonction de vos objectifs financiers.