La revue des marchés


Les investisseurs ont été confrontés à leur premier revers de l’année 2024 en avril, avec les marchés boursiers américains, canadiens et mondiaux clôturant le mois dans le rouge. Voici un aperçu des principaux événements qui ont influencé cette évolution.

Tendances mensuelles du marché

  • Les actions ont fléchi tandis que les rendements des obligations ont grimpé, les investisseurs réalisant à contrecœur que l’inflation stagnante aux États-Unis retarderait les réductions des taux de la Fed. Les tensions croissantes entre Israël et l’Iran ont également semé l’inquiétude sur les marchés. Malgré cela, les bénéfices des entreprises ont dépassé les attentes et la croissance économique, bien que ralentie, demeure solide.
  • Les prix du pétrole ont continué leur ascension, alimentés par plusieurs facteurs, notamment la décision de l’OPEP, dirigée par l’Arabie saoudite, de maintenir les niveaux de production actuels et les tensions géopolitiques au Moyen-Orient. Au Canada, l’entrée en vigueur le 1er avril de la taxe carbone a entraîné une augmentation supplémentaire des prix à la pompe.
  • Les données sur la croissance du PIB américain pour le premier trimestre de 2024 ont été publiées, affichant un taux annualisé de 1,6 %. Bien en deçà de l’estimation consensuelle de 2,5 %, la croissance de la demande intérieure a toutefois été plus robuste, à 2,8 % annualisée.
  • Le marché de l’emploi au Canada a ralenti, entraînant une augmentation du taux de chômage à 6,1 %, en hausse de 1 % par rapport à l’année précédente. En revanche, le marché de l’emploi aux États-Unis est resté dynamique, avec la création de plus de 300 000 nouveaux emplois et un taux de chômage stable à 3,8 %. Ces différences entre les deux économies renforcent l’idée que les taux d’intérêt pourraient être réduits plus tôt au Canada.
  • En Asie, les indicateurs économiques étaient contrastés. La Chine a enregistré une croissance dans son secteur manufacturier pour la première fois en six mois, grâce aux mesures de relance récemment mises en place. Cependant, le Japon, la Corée du Sud et Taïwan ont vu leur secteur manufacturier se contracter, principalement en raison d’une demande intérieure faible.
  • L’inflation aux États-Unis est restée persistante, tirée par le secteur des services. Malgré une baisse des prix de base des biens, notamment des voitures d’occasion, et des chaînes d’approvisionnement plus souples, les prix des services dans des domaines comme l’assurance automobile et les soins de santé ont compensé cette baisse. Jerome Powell, président de la Fed, a admis que la réduction des taux devrait être retardée.
  • L’IPC canadien a légèrement augmenté, passant de 2,8 % à 2,9 %, en ligne avec les attentes et toujours dans la fourchette cible de 1 à 3 % de la Banque du Canada. Cette augmentation est principalement due à la hausse des prix de l’essence. La Banque du Canada a maintenu ses taux à 5 %, mais le gouverneur Macklem a suggéré qu’une baisse des taux pourrait être envisagée en juin, en fonction de données favorables (inflation, emploi, croissance, attentes des consommateurs) d’ici la réunion de politique monétaire de juin.
  • L’inflation dans la zone euro a légèrement baissé, passant de 2,6 % à 2,4 % pour l’IPC global et de 3,1 % à 2,9 % pour l’inflation de base, qui exclut les fluctuations des coûts des aliments et de l’énergie. Tout comme la Banque du Canada, la Banque centrale européenne progresse vers son objectif d’inflation de 2 % et se prépare à une éventuelle réduction des taux dès juin.

Impact sur les investissements

Les marchés se sont concentrés sur l’inflation et les perspectives de réduction des taux. Alors que les investisseurs anticipaient auparavant une baisse imminente des taux de la Fed, ils assimilent maintenant la possibilité de taux plus élevés pour une période prolongée. Les tensions au Moyen-Orient ont également soutenu la hausse des prix du pétrole et la demande pour des actifs refuges tels que le dollar américain et l’or. Malgré la volatilité du mois, des progrès ont été réalisés en matière d’inflation, bien que le processus final puisse être lent. Les bénéfices des entreprises et la santé économique globale restent résilients. Dans l’ensemble, après un premier trimestre solide, les investisseurs ont opté pour une approche légèrement plus prudente pour consolider leurs gains.

Quelle que soit la phase du cycle économique, il est essentiel d’adopter une approche d’investissement disciplinée et de rester concentré sur vos objectifs à long terme. Cette approche permet d’éviter d’être influencé par les émotions, qui conduisent souvent à acheter à des prix élevés et à vendre à des prix bas, comme cela est courant chez de nombreux investisseurs. Le suivi régulier et la révision de votre portefeuille sont également cruciaux pour garantir qu’il reste aligné sur vos objectifs. La diversification des investissements est un autre moyen efficace de réduire le risque.

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